Une propreté assurée tant bien que mal

Le site de la ville Paris.fr indique  qu’en matière de propreté :

 » Malgré le coronavirus, les équipes de la propreté de la Ville de Paris continuent d’assurer le ramassage des poubelles et le nettoiement des rues parisiennes en adaptant leur organisation : équipements de protection, désinfection du matériel et des véhicules. (NDLR :avec avec des règles très strictes).
Pour la Ville, la priorité est d’assurer les missions essentielles du service public, dont la collecte des déchets et le nettoiement des rues. Ainsi, 1 000 agents de la propreté sont mobilisés chaque jour sur le terrain, 130 camions bennes de la Ville et 130 véhicules de prestataires privés collectent les déchets quotidiennement. Enfin, près de 100 engins sont utilisés pour le nettoiement des chaussées et des trottoirs. Des protocoles de lavage ont été validés par l’Agence régionale de santé (ARS) la semaine dernière et depuis, des opérations ont lieu dans tous les arrondissements de Paris.
Avec le confinement et la fermeture des restaurants, le volume d’ordures produit chaque jour à Paris a cependant baissé. Mercredi 25 mars, 12 900 tonnes de déchets avaient été collectés alors qu’en temps normal, la collecte avoisine 19 000 tonnes.« 
Il est autant remarquable qu’indispensable d’assurer le ramassage des déchets avec 360 camions bennes et la propreté grâce aux 100 engins mobilisés. Il est vrai que parallèlement à la baisse du tonnage quotidien d’ordures à ramasser, les équipiers de la propreté ont fondu de 3 000 à 1 000, tous sont équipés de gants et de masques et disposent de gel alcoolique. Les bennes sont lavées et désinfectées quotidiennement. Quant aux horaires, ils ont été réduits, entraînant la suspension du ramassage des encombrants, les déchetteries étant fermées. Plusieurs incinérateurs le sont aussi. 

 

Le paradoxe est que cette situation n’empêche pas les incivilités dont les dépôts sauvages d’ordures, les tags et les épanchements d’urine … Et il nous remonte des informations de nos adhérents et des constats que nous pouvons faire à titre personnel, même si nous sortons très peu, que nombre de rues et de trottoirs sont très sales et la situation empire au fil des jours. On constate aussi qu’aucun désinfectant n’est utilisé, alors que de nombreuses villes dans le monde mais aussi en Ile de France en répandent parfois même plusieurs fois pas jour.  

Certes la désorganisation est compréhensible alors que tout doit être fait dans l’urgence et sans préparation, aussi nous ne saurions trop saluer l’engagement et le travail effectué par les agents de la propreté en ces temps si particuliers et dangereux.

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