La mairie annonce combattre l’affichage sauvage

Selon Le Parisien du 18 juillet, la mairie de Paris agit depuis un an contre l’affichage sauvage. Une vraie plaie dont nous avons dénoncé à plusieurs reprises les ravages sur notre arrondissement le plus touché selon les autorités mais aussi sur d’autres, dégradations qui accentuent la malpropreté ambiante à l’origine notamment du désormais célèbre hashtag #SaccageParis.
Nous sommes ravis d’apprendre que l’équipe municipale aurait enfin pris le taureau par les cornes et sommes convaincus que l’énergie déployée par Colombe Brossel qui nous avait annoncé l’an passé son souhait d’éradiquer tags et affichages sauvages n’y est pas étrangère. Il est révélé par la quotidien que la mairie ne laissera plus rien passer. Elle engagera des procédures et affligera des amendes de montants substantielles.
Rappelons que les annonceurs sont très souvent des marques connues et il est difficile de comprendre pourquoi ces entreprises ont besoin d’en passer par là pour vendre ou se faire davantage connaître.
Si l’on voit effectivement plus souvent des enlèvements rapides signalés pas nos adhérents, l’effort à fournir par les services compétents de la ville est un travail de longue haleine car dans certaines rues, par exemple la rue Michel Le Comte, les affiches bien que signalées par l’application « dansmarue » tarde à être enlevées. Par ailleurs l’habitude de recourir à ce type d’affichage dure depuis des années, elle est ancrée, sanctions et pédagogie pourront en venir à bout mais seulement à force d’une longue persévérance qui ne souffrira aucun relâchement. Pour les tags, un effort certain a été mené il y a quelques mois, seulement il faut maintenant plusieurs relances (2 est un minimum) pour qu’ils soient enlevés, ce qui n’est pas normal ?
Des habitants s’insurgent contre ces pratiques de saccage des murs de nos quartiers car la mairie a été bien trop lente à réagir. A vrai dire, le problème existe depuis longtemps mais il ne s’est pas passé grand chose jusqu’alors. Ainsi le petit vélo planté dans le mur de la maison de retraite Madeleine Béjart 4 rue de la Perle avec d’autres décorations figurant à cet endroit est symbolique pour nous de l’indifférence municipale. La mairie malgré maintes fois avertie a laissé perdurer depuis des années cette horreur. On de se demande quelle en est la raison ?
Si la mairie s’en prend au porte monnaie des annonceurs, elle devra aussi le faire avec toute la publicité requise afin d’informer les habitants convaincus de l’impunité des fauteurs puisque jusqu’à présent il ne s’était rien passé ou presque. Nous conseillons à la mairie de montrer sa détermination sur le long terme car il faudra du temps. Il importe qu’elle ne fasse pas de cette action une nième opération de communication sans réel résultat. Les habitants sont las et rétifs à l’égard de ces pratiques qui n’ont plus cours. Seule la culture du résultat importe en ce domaine afin de montrer qu’il en est terminé du laisser-aller aboutissant à défigurer Paris et ses quartiers historiques. Ce temps est révolu!

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