Les pigeons sont-ils trop nombreux à Paris et dans nos quartiers ?

Ces dernières semaines avec l’arrivée des bourgeons sur les arbres, les trottoirs, les monuments, le mobilier urbain et les automobiles, quand ce ne sont pas nos vêtements, sont maculés de fientes de pigeons ramiers qui s’ajoutent à celles des bisets dont le nombre est estimé à 20 000 (soit 1 pour 100 habitants) !  Les ramiers arrivent de l’extérieur de la capitale mais un certain nombre s’installent et grossissent les effectifs des volatiles parisiens.

Or les fientes de pigeons, certains y voient un excellent engrais, « contiennent des bactéries et des champignons microscopiques  pouvant transmettre des virus et parasites » via la bouche et les mains entraînant douleurs abdominales, gastro-entérite aiguë, diarrhée, fièvre et problèmes respiratoires. Le pigeon est connu pour être en effet porteur de plusieurs maladies (maladie de Newcastle, salmonellose, grippe aviaire, chlamidiose et chryptococcose. Ce qui n’est pas rien malgré les défenseurs de ces colombidés (notamment l’association Paris Animaux Zoopolis) qui poussent un peu loin le bouchon en déclarant qu’ils ne sont pas nuisibles. En trop grand nombre malheureusement comme nous le constatons à Paris les pigeons deviennent un problème, une forme de pollution. Il faut alors trouver des moyens de limiter leur population, d’autant que beaucoup d’entre eux sont estropiés (problème mécanique et non dû à des bactéries selon les spécialistes). Il existe plusieurs méthodes  « l’effarouchage», l’élimination et la stérilisation. La prévention en est une autre et consiste à interdire le nourrissage qui appartient aux services municipaux. Souvenons-nous le 8 février dernier disparaissait Giuseppe Belvedere appelé « Monsieur pigeons » plus connu comme celui qui nourrissait les pigeons devant Beaubourg attirant des nuées de volatiles salissant les abords de Beaubourg et les touristes avides de photos et de selfies pittoresques
Le Parisien vient de le rappeler dans une récente édition le choix de Paris pour limiter le nombre de pigeons, celui de la contraception. 8 pigeonniers (est-ce suffisant?) ont donc reçu cette destination. L’un d’eux est rue Réaumur non loin de la rue Montorgueil, un autre est prévu devant le centre Beaubourg.
Les services de la mairie doivent aller plus loin dans cette régulation car au fil des années combinée à l’afflux grandissant de ramiers, la population augmente et la cohabitation devient difficile. Les fientes vecteurs de maladies sont présentes partout, agravent la malpropreté, donnent du travail supplémentaire aux services de nettoyage et abîment tout ce qu’elles touchent en raison leur forte acidité. Si vous n’en avez pas fait l’expérience, sachez qu’un vêtement taché de la sorte est irrécupérable!

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