La démission de l’adjoint à la propreté met à nouveau un coup de projecteur sur le dossier délicat de la malpropreté

L’adjoint à la propreté à la Maire de Paris quitte ses fonctions en démissionnant pour se consacrer aux prochaines élections européennes. Cette démission au demeurant banale met à nouveau un coup de projecteur sur la malpropreté de notre capitale et en particulier dans le centre de Paris qui connait, au-delà de la forte densité d’habitants,  un taux de fréquentation par les touristes très élevé. A situation spécifique, traitement spécifique c’est sans doute ce qui a manqué le plus jusqu’à présent dans nos quartiers traités comme tous les autres secteurs de Paris.

Qu’a-t-il été fait en matière de traitement de la malpropreté et qu’aurait-il fallu entreprendre ?

Une politique ambitieuse, des moyens humains renforcés, une organisation différente plus ciblée par quartier et des verbalisations plus nombreuses sont sans doute ce qui a manqué et manque toujours pour combattre le vaste chantier de la propreté. Lancer des assises de la propreté associant toutes les parties concernées, habitants,  élus et la Mairie de Paris aurait tout son sens et amorcerait un renouveau en lien avec l’écologie dont il est fait tant de cas mais où pourtant la malpropreté ambiante et ses conséquences, autre forme de pollution, reste le parent pauvre.

Rien n’est insurmontable avec une forte conviction et des moyens à la hauteur de l’enjeu.  La propreté est devenu un enjeu qui s’est invité dans le débat des prochaines élections municipales.

L’équipe qui sortira gagnante ne pourra pas s’affranchir de ce dossier, elle devra mettre les moyens, afficher les priorités et répondre aux fortes attentes des habitants déçus, désabusés et emplis d’incompréhension.

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